Synapson : le tour du monde des musiques électroniques
Depuis 12 ans, le duo SYNAPSON s’attache à naviguer entre différents univers culturels, à retravailler et faire découvrir des sons du monde entier. Après avoir fait plusieurs fois le tour du monde pour porter leur musique, en 2020, Alex & Paul sont désireux de revenir aux sources de ce qui a rendu leur musique si palpitante et s’embarquent dans un nouveau projet qui inclut des collaborations issues des quatre coins du monde, dont le premier opus, ”Global Music Vol.1” est déjà disponible. À quelques semaines de leur retour à Reims, le duo a répondu à nos questions…
Pour celles et ceux qui ne vous connaîtraient pas encore, pouvez-vous présenter votre projet en quelques mots ?
Pour celles et ceux qui ne nous connaissent pas, nous sommes deux amis d’enfance, Paul et Alex, et nous avons monté il y a maintenant 12 ans SYNAPSON qui est un groupe de musique électronique au sens large mais qui a pour point central le voyage.
Qu’est-ce qui différencie votre nouvel album de vos précédents ?
SYNAPSON a trois albums à son actif. Le dernier, global musique volume 1 est un retour aux sources, un retour aux premiers amours de SYNAPSON, à savoir explorer de nouvelles sonorités à travers de nouveaux pays et de nouveaux continents tels que l’Afrique, l’Amérique du Sud, l’Asie.
Comment avez-vous vécu la pause due au confinement ? Voyage, travail, méditation ?
Le confinement n’a pas été pour nous quelque chose de très lourd à vivre, en effet il y a eu une coupure avec notre public et nos fans, mais cela nous a permis de composer davantage, nous avons même fait quelques un des morceaux de notre dernier album pendant le confinement en travaillant à distance. Je pense par exemple au morceau « Toujours » avec Tim Dup et Lass.
Et d’un point de vue général j’ai souvent tendance à tirer le meilleur du pire mais je dirais qu’en un sens ce confinement a eu du bon, en effet avant lorsque les gens venaient à un concert ils passaient plus de temps à filmer le concert qu’à profiter du moment présent. Je trouve que les gens ont pris conscience de la valeur de la liberté depuis qu’on les en a privé. Aujourd’hui les concerts ont enfin repris et quand on remarque et qu’on fait attention aux gens dans la salle, on est face a un public qui est heureux de pouvoir sortir à nouveau mais qui profite aussi davantage du moment présent et du concert qu’il est en train de regarder.
Comment se passent les retrouvailles avec le public ?
Nous sommes très heureux d’avoir retrouvé notre public. Très heureux, mais aussi très surpris ; en effet le groupe a 12 ans et nous n’avons vraiment jamais eu de pause. Nous avons toujours sorti de la musique, ou avons été sur la route pour une tournée. Et je me surprends aujourd’hui à voir encore des salles remplies de notre public. Cela me fait me rendre contre à quel point nos fans sont fidèles et c’est pour cela qu’à chaque fin de concert, on prend le temps de les remercier parce que tout ce que l’on vit aujourd’hui est en partie grâce à eux.
Votre duo existe depuis maintenant 12 ans. Quel bilan faites-vous de ce début de carrière ?
Le groupe a en effet 12 ans cette année et la première chose que l’on retient comme leçon, c’est une leçon qui a été très importante pour nous : les choses prennent du temps. Avec SYNAPSON, on a toujours été très pressé, vouloir partager de la musique le plus rapidement possible vouloir faire des dates le plus vite possible. Mais comme on peut l’entendre parfois il vaut mieux reculer pour mieux sauter, prendre le temps de bien faire les choses de bien les penser.
La deuxième leçon que l’on tire de ces 12 années c’est que SYNAPSON a toujours mis un point d’honneur à faire ce qui nous passait par la tête. Nous ne nous sommes jamais mis de barrière nous sommes toujours allés là où nous avions envie d’aller. Il est vrai que la musique vit grâce au partage mais il faut dans un premier temps voir ça comme un plaisir, une passion égoïste. Car la première personne à qui la musique que l’on fait doit plaire c’est nous, c’est en faisant une musique qui nous plaît avant tout que l’on est authentique et ce sont les artistes authentiques qui ont des carrières qui perdurent. Parce que quand on fait de la musique qui nous plaît, on prend plaisir à la partager et on prend plaisir à la jouer et c’est la première chose que remarque un public quand il vient vous voir sur scène or si l’on prend du plaisir sur scène le public prendra plaisir à nous voir jouer.

« La dernière fois que nous sommes venus il y avait une vraie énergie dans la salle et nous avons pris beaucoup de plaisir à venir jouer à Reims. Raison pour laquelle nous revenons. »
La dernière fois que vous êtes venus à La Cartonnerie, c’était en 2018. Vous avez quelques souvenirs en tête ?
Oui nous sommes venus en effet à Reims en 2018, maintenant vous le savez je pense aussi bien que nous, il y a une réputation sur le public Rémois. Je ne suis pas particulièrement de cet avis car la dernière fois que nous sommes venus il y avait une vraie énergie dans la salle et nous avons pris beaucoup de plaisir à venir jouer à Reims. Raison pour laquelle nous revenons.
À quoi doit s’attendre le public qui viendra vous voir sur scène le 5 novembre ?
Cette année nous revenons encore avec un nouveau show. Mais avec les années d’expérience que nous avons maintenant nous avons une vision du live de plus en plus développée. Chaque morceau de nos anciens albums est retravaillé avec des versions exclusive. Certains edits font plus de 10 minutes. Il y a toujours autant voir plus d’intervenants sur scène, il y a ceux que certains d’entre vous connaissent déjà comme : Sirius Trema, Tessa B, Pierre Mirabeau, Lass, mais également de nouveaux artistes comme Keilimei. Ce qui est sûr c’est que si vous êtes venus nous voir en 2018 et que vous avez trouvé que nous avions de l’énergie sur scène sachez que sur cette tournée nous en avons deux fois plus.
Propos recueillis par La Cartonnerie de Reims