LOTFALLAH BENASSAROU (ELBI) : Les coulisses du GabariFest et de Gabari Magazine

La créativité peut prendre de nombreuses formes, et Lotfallah BENASSAROU, également connu sous le pseudonyme ELBI, est un artiste polyvalent qui incarne cette diversité. Président de l’Association QUARANTE-SIX, directeur d’une agence de communication à Reims nommée RETROKUBE, illustrateur, tatoueur et musicien, Lotfallah a fait de l’art visuel son domaine d’expression privilégié. Dans cette interview pour La Cartonnerie, Lotfallah nous invite à découvrir l’histoire du GabariFest et du Gabari Magazine, deux projets qui célèbrent l’art graphique et visuel sous toutes ses formes.

LE PARCOURS CRÉATIF DE LOTFALLAH

Lotfallah nous parle de son parcours éclectique. Il évoque son passé de graphiste freelance, puis son rôle de Directeur Artistique. « On peut clairement dire que j’ai un profil créatif, et l’image est mon domaine, c’est ce que j’aime », déclare-t-il. Son amour pour l’art visuel se reflète dans chaque facette de sa vie professionnelle.

LA GENÈSE DU GABARIFEST ET DU GABARI MAGAZINE

L’interview continue ensuite sur la genèse du GabariFest et du Gabari Magazine. Lotfallah explique que tout a commencé avec la création du magazine Gabari en 2020, en pleine période de confinement. L’objectif était simple mais puissant : publier sur support papier les artistes visuels appréciés, sans aucune restriction en termes de discipline graphique ou d’origine géographique. C’était une réponse à la pandémie qui avait mis à mal la culture.

Avec le temps, Gabari Magazine a évolué et rassemblé une communauté d’artistes internationaux. « Puis nous sommes sortis du confinement, et l’idée de créer un festival d’arts graphiques germait déjà depuis longtemps dans ma tête », explique Lotfallah. C’est ainsi que le GabariFest est né, offrant aux artistes et au public la possibilité de se retrouver physiquement.

Lotfallah nous partage ensuite les valeurs fondamentales du GabariFest, qui sont en parfaite harmonie avec celles du magazine : accessibilité, caractère festif, transmission du savoir (grâce à des ateliers et des conférences) et, bien sûr, la promotion des artistes. Il souligne l’importance d’un environnement où l’art est célébré de manière simple et détendue.

En plus de son engagement dans le domaine des arts visuels, Lotfallah a également exploré le monde de la musique. Il a partagé la scène avec différents groupes, notamment MC2, un groupe de rap/metal. Lotfallah souligne la joie de partager la musique avec son groupe et exprime sa passion pour la musique à travers son groupe actuel, BON DIMANCHE, un groupe de postpunk instrumental.

Pour clore l’interview, nous avons demandé à Lotfallah de nous partager son coup de cœur musical du moment qui n’est autre que le dernier EP de Turnstile avec BadBadNotGood, qu’il qualifie de « bijou ».

On vous laisse aller l’écouter ! 😉